46% des dirigeants déclarent redouter leurs prise de parole. 

La première difficulté du dirigeant relève de la gestion du temps

L’élaboration du discours écrit est chronophage, il va réutiliser de vieux supports, y consacrer le moins de temps possible.
J’ai en tête un DG. Cultivé, ses allocutions sont fournies d’illustrations et de citations.
Pourtant, il est peu entendu. Il a bien souvent un discours conceptuel, technique, peu incarné. Il est vite inaudible. Le manque d’alignement entre son raisonnement, son intelligence émotionnelle et sa posture se perçoit immédiatement. 

Il manque d’assertivité, d’affirmation de lui-même
Ce qui ne lui permet pas d’orienter ses atouts personnels et professionnels pour mettre en exergue les éléments de sa prise de parole, d’adapter son ton.

Savoir expliquer en des termes simples des concepts techniques dans un laps de temps réduit peut être une difficulté.
Pourtant, c’est un exemple de transmission de savoir-faire à ses collaborateurs, d’un management ouvert et annonçant une subsidiarité intéressante.

 

La seconde difficulté vient du manque d’entrainement. 


Le message n’est pas incarné, il manque d’authenticité. Le dirigeant ne se livre pas assez, il prononce un discours proche de la présentation marketing. Bref, il ne parle pas à son public. 𝐋’𝐨𝐫𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐨𝐢𝐭 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐨𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐭𝐨𝐫𝐲𝐭𝐞𝐥𝐥𝐢𝐧𝐠 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐜𝐡𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜. 𝐋𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐠𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧, 𝐜𝐡𝐢𝐟𝐟𝐫𝐞𝐬 à 𝐥’𝐚𝐩𝐩𝐮𝐢 𝐧’𝐲 𝐬𝐮𝐟𝐟𝐢𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬.


La dernière difficulté relève du regard que porte le dirigeant sur lui-même.

Il peut s’inquiéter de ne pas parvenir à s’imprégner du message qu’il veut transmettre et du scénario qui en découle.

Cela pose donc la question suivante: mais qu’est ce qu’un manager qui s’exprime avec leadership?

Ce leadership requiert de sérieuses compétences qui s’acquièrent et se cultivent.  

Un bon chef, c’est celui qui sait rassembler et fédérer autour d’objectifs communs.

  • Il sait expliquer, transmettre, inspirer. Sa manière de communiquer et de se positionner en tant que « leader » impose un style et un charisme. Il s’exprime avec conviction et implication totale.
  • Il identifie les atouts de ses collaborateurs et valorise leur savoir-faire et leur savoir-être pour faire preuve de subsidiarité. Il est à l’écoute , sait consolider la confiance et l’estime de ses collaborateurs, pour les rendre autonomes, révéler leurs compétences.
  • Il adapte sa communication et construit une relation de qualité avec ses interlocuteurs. Ainsi, il sait trouver le juste équilibre entre ses décisions et la façon dont ses messages vont être perçus par ses équipes.

 

quels savoir-faire et savoir-être pour développer son leadership ?

En communication, on parle du:

  • verbal, bien sûr, avec la structure du discours, les mots utilisés et le niveau de langage,
  • du para verbal, qui recoupe le débit de la voix, son volume et son intonation, les silences,
  • du non verbal, composé de l’ensemble des postures, des gestes, des respirations, et des expressions du visage.

C’est cet ensemble qui fait sens dans le cadre d’une communication efficace, et qu’il faut donc chercher à améliorer. En tant que leader, le mode de communication influe sur l’engagement de l’ équipe et sur son niveau de motivation. Il s’agit de se montrer « vrai », attentif, à l’écoute. Une méthodologie progressive peut l’ y aider.

  • Faire savoir – en présentant un projet, en informant d’une décision,
  • Faire comprendre – en expliquant le pourquoi, en répondant aux interrogations,
  • Faire adhérer – en valorisant l’intérêt pour l’équipe, les aspects positifs de cette annonce,
  • Faire agir – en laissant à l’équipe du temps pour assimiler et mettre en œuvre.

 

Cela nécessite de puissantes compétences en termes d’intelligence émotionnelle : empathie, estime de soi, confiance en soi, maîtrise de soi, motivation, écoute, altruisme, adaptabilité, proactivité, assertivité… Il est aussi capable de susciter l’adhésion de son interlocuteur.

Donc comment fait-on pour développer son leadership ?

C’est là que j’interviens ! Je forme les managers et dirigeants à surmonter leur appréhension, à développer leurs compétences,

Il faut savoir que communiquer, communicare en latin, signifie mettre en commun, partager quelque chose.

Le message intègre la notion du public, de l’interlocuteur, qui va intégrer le message mais avec sa propre perception du monde, son expérience, sa personnalité.

Le leader doit donc être conscient des différents niveaux de communication. C’est ainsi qu’il va réduire les incompréhensions, les erreurs de jugement, les quiproquos et autres dialogues de sourd. Il prend conscience des 4 piliers suivants:

  • ce qu’il veut dire
  • ce qu’il dit vraiment
  • ce que l’autre entend
  • ce que l’autre croit comprendre

Il valorise la reformulation, l’écoute active, l’agilité relationnelle.

 

Quelles pistes pourrait-on lui donner ?

adapter sa communication en fonction des situations.

travailler à son pouvoir de persuasion et d’influence: On convainc en argumentant, en étant crédible, certes, mais à la logique des arguments, il faut ajouter le pouvoir des émotions, il faut donc travailler l’adhésion de son interlocuteur. Par une posture, une gestuelle, une écoute active.

Cela passe par l’enthousiasme qu’il génère dans sa manière de communiquer, la confiance qu’il inspire dans ses prises de parole et les réponses qu’il trouve aux questions de ses équipes. Intuitif, il sait créer la synergie nécessaire avec ses collaborateurs en adoptant une attitude ouverte, donnant confiance. Il se connait bien, et sait identifier très clairement sa vision, sa mission, son ambition et le rôle que l’on souhaite faire « rayonner » pour soi et pour les autres.

Ces compétences de communicant sont cruciales pour le leader qui veut transmettre son savoir, son énergie, sa compétence à ses collaborateurs.

 

La solution que je vous propose  

Ces managers me confient leurs prises de parole, la rédaction de leurs discours, avant de les former et entrainer à adopter la posture qui leur convient. Cela permet de développer sa réputation, de défendre ses intérêts, de créer de la conviction, avec un message cohérent et puissant. Enfin arrive la phase utime:  l’entrainement du manager à transmettre et incarner son message avec puissance et persuasion.

C’est à vous !

Manquez-vous de leadership?

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Parlez-moi de votre projet, de vos objectifs et de vos attentes. Nous regarderons ensemble quelle solution est la plus adaptée à votre situation.